2.1 Normes relatives à la reconnaissance des titres de compétence

Adoption : 30 novembre 2012

Entrée en vigueur : 25 février 2013

Révision : 9 mai 2013, 7 novembre 2023

Portée : Cette politique s’applique à tous les physiothérapeutes formés à l’étranger qui formulent une demande d’évaluation de leurs titres de compétence auprès de l’Alliance canadienne des organismes de réglementation de la physiothérapie (ACORP).

Principes : La présente politique a été élaborée conformément aux principes du Cadre pancanadien d’évaluation et de reconnaissance des qualifications professionnelles que sont l’équité, la transparence, la rapidité et la cohérence compte tenu des normes minimales requises des programmes de formation en physiothérapie offerts au Canada.

Intention

La procédure d’évaluation des titres de compétence consiste à comparer la formation et les diplômes d’un physiothérapeute formé à l’étranger à ceux d’un physiothérapeute formé au Canada, afin de déterminer s’il existe entre elles des différences suffisantes pour empêcher le physiothérapeute formé à l’étranger d’être admissible à l’examen de validation de ses compétences en physiothérapie (ECP). 

Politique

Afin de déterminer si un physiothérapeute a reçu à l’étranger une formation suffisamment équivalente à celle offerte au Canada, il faut que celle-ci respecte les cinq critères suivants :

  • Premier critère : Vérification des titres de compétence et des attestations présentés sous forme de documents authentiques et valides
    On examine et vérifie tous les documents présentés, y compris les pièces d’identité. Advenant le cas où un document s’avérerait non conforme ou frauduleux, on mettra fin au traitement de la demande en vertu de la politique 2.3 de l’ACORP : Documents non conformes ou frauduleux, et tricherie.
  • Deuxième critère : Diplôme universitaire permettant d’exercer la physiothérapie
    Le candidat doit détenir un diplôme universitaire (ou une autre attestation d’études) permettant d’exercer la profession de physiothérapeute, obtenu dans un établissement reconnu et autorisé à remettre des attestations d’études équivalentes à un diplôme canadien. 

    Il peut arriver qu’on accepte un diplôme décerné par un établissement non universitaire si, après évaluation, on le juge équivalent à au moins un baccalauréat canadien.
  • Troisième critère : Formation pratique supervisée d’au moins 1 025 heures en milieu clinique
    Dans le cadre de ses études universitaires menant à l’obtention de son diplôme de physiothérapie, le candidat qui souhaite commencer à exercer la profession doit avoir profité d’au moins 1 025 heures de formation pratique supervisée en milieu clinique, dont au moins 100 heures axées sur les affections musculosquelettiques, 100 heures sur les affections neurologiques et au moins 40 heures sur les affections cardiorespiratoires. 

    C’est ce qu’on appelle parfois le stage clinique supervisé ou l’internat, ou encore le stage pratique.

    Le nombre d’heures indiqué (1 025) correspond à la norme minimale des programmes canadiens de physiothérapie fixée par Agrément de l’enseignement de la physiothérapie au Canada (AEPC).
  • Quatrième critère : Compétence linguistique en français ou en anglais
    L’ACORP exige de la plupart des étudiants formés à l’étranger la réussite d’un test linguistique administré par l’un des organismes approuvés par l’ACORP à cet effet. Les candidats qui ont fait leurs études de physiothérapie dans certains pays n’ont pas besoin de subir ce test. Pour de plus amples renseignements à ce sujet, veuillez consulter la politique 2.2 Compétences linguistiques.
  • Cinquième critère : Connaissance de l’exercice de la profession de physiothérapeute dans le réseau de santé canadien
    L’ACORP exige que tous les candidats à l’évaluation des titres de compétence suivent un cours d’initiation au contexte canadien de l’exercice de la profession de physiothérapeute. 

    Le cours doit se conclure par l’administration d’une évaluation par une méthode officielle qui permet de vérifier les acquis des étudiants en la matière.